Résumé :"Je ne savais pas dire ce qui était plus cruel en fait : vivre sans connaître ce qu'il nous manque ou
bien y goûter une fois et retourner ensuite à votre vie sans ça."
Difficile à onze ans de trouver sa place dans une famille de surdoués, surtout lorsqu'on se contente d'être « normal ». Entouré de cinq frères et soeurs
qui dissertent à table des mérites comparés de Deleuze et Aristote, Isidore recherche d'abord l'affection de son meilleur ami, monument de douceur : son canapé. Dans sa famille, seul Isidore
est capable d'exprimer des émotions, de poser les questions que les autres n'osent pas formuler. Et lorsqu'un drame survient, il est le seul capable d'écouter et réconforter son prochain. A moins
que, épris d'ailleurs, il ne réussisse enfin une énième fugue qui lui ouvrirait un monde de liberté et de légèreté.
Mon avis : Un livre extrêmement étrange. Vous n'en trouverez pas d'autres comme
celui-là. De là à dire que j'ai aimé... L'histoire n'a pas de fil conducteur, on est immergé dans cette famille dont les membres sont tous plus perchés les uns que les autres. Le héros n'a
que douze ans mais il réfléchit et agit comme quelqu'un de plus âgé. Je vous l'avoue, j'ai eu du mal à le terminé, il m'a ennuyé plus qu'autre chose. Malgré tout, il y a une certaine morale qui
s'en détache et pour ça, je ne suis pas complètement déçue de ma lecture. Les thèmes abordés sont profonds et justes comme la mort, le suicide, l'amour... Après, à vous de vous faire votre propre
avis...
Ma note : 2/5
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